L’essentiel pour la pratique
«Pas de diagnostic à travers les vêtements»: un statut de médecine interne complet exige que le patient ou la patiente soit dévêtu à l’exception des sous-vêtements. Les lésions «cachées» dans des régions volontiers ignorées (cuisse / parties intimes, dos, racine des cheveux, aisselles, ganglions lymphatiques inguinaux) donnent souvent des indications essentielles pour le diagnostic différentiel.
En cas de fièvre inexpliquée, de lymphadénopathie et/ou d’escarre, il convient d’envisager, outre un large spectre de diagnostics différentiels, la tularémie et, le cas échéant, de débuter rapidement un traitement empirique après le prélèvement d’échantillons.
Sous nos latitudes, en plus d’être les vecteurs d’infections courantes par le virus de la FSME et les borrélies, les tiques transmettent aussi de plus en plus souvent d’autres maladies et les infections doubles sont ainsi possibles.
En raison de la contagiosité, le laboratoire doit être informé de toute suspicion de tularémie afin d’éviter la contamination du personnel de laboratoire.
En présence de cas cliniques inexpliqués, il convient également de garder à l’esprit les résultats secondaires insignifiants. Ceux-ci peuvent s’avérer être des pièces décisives du puzzle lors du diagnostic.
Avec la fonction commentaires, nous proposons un espace pour un échange professionnel ouvert et critique. Celui-ci est ouvert à tous les abonné-e-s SHW Beta. Nous publions les commentaires tant qu’ils respectent nos lignes directrices.