Il existe notamment des champs de tension: entre les valeurs des jeunes qui revendiquent leur autonomie et celles des parents qui sont responsables de l’éducation et en supportent les coûts; entre la volonté de l’enfant et la compréhension des parents ou du professionnel de santé quant à son bien; entre le souci des parents d’être informés des questions relatives à la santé de leur enfant et le devoir de confidentialité du médecin. Aussi complexe ce constat soit-il: la capacité de discernement est décisive. Avec elle, les enfants et les jeunes acquièrent le droit exclusif de décider. Et, contrairement à ce que pourrait suggérer notre intuition, le droit ne connaît pas de gradation de la capacité de discernement. Les enfants et les adolescents ne sont pas plus ou moins capables de discernement: soit ils le sont par rapport à la décision en question, soit ils ne le sont pas. La capacité de discernement distingue donc l’autonomie de l’assistance. Dans l’idéal, les enfants et les adolescents capables de discernement devraient impliquer leurs parents. À l’inverse, il ne s’agit pas seulement d’un idéal, mais d’une obligation (légale) d’écouter également un enfant incapable de discernement et de l’intégrer dans le processus décisionnel. Informations complémentaires sur
www.samw.ch/fr/Ethique/Apercu-des-themes/Capacite-de-discernement.html
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